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Territoire Durable 2030

Commissariat général au développement durable

Mission Prospective


Biodiversité 2030

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Scénario 2 : Biodiversité citoyenne


Biodiversité 2030

Amélioration de la connaissance et crise environnementale majeure, déclencheurs d’un vaste mouvement pro-biodiversité ; Etat fort gérant une protection des ressources à long terme.

Dans ce scénario, bien que la crise financière ait rapidement été maîtrisée par l'UE, on assiste à une perte de confiance des citoyens qui se tournent vers des valeurs refuge et aspirent à une plus grande autonomie aussi bien alimentaire qu'énergétique. Parallèlement, l'érosion continue de la biodiversité et l'amélioration des connaissances viennent alimenter une prise de conscience croissante de sa préservation. Ce contexte est alors favorable à la résorption du clivage entre les scientifiques et la société sur les perceptions de la biodiversité. La survenue d'une catastrophe majeure à moyen terme (aux alentours de 2015-2017) en est d'ailleurs le catalyseur. La biodiversité devient alors un véritable référentiel politique, au-delà des divergences partisanes.

Dans ce cadre, les arbitrages sont favorables à la biodiversité, de l'individuel au collectif, du public au privé et quels que soient les secteurs de la société. Les collectivités territoriales qui maîtrisent la gestion foncière deviennent les chefs de file de la gouvernance de la biodiversité, avec en toile de fond une participation active des citoyens. La contractualisation et l'incitation sont préférées à la réglementation, dont l’État demeure le garant. Circuits courts, intégration directe et effective des trames vertes et bleues dans les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU), villages « biodivers » sont autant d'exemples d'une gestion intégrative de la biodiversité et de sa territorialisation. De fortes hétérogénéités locales en résultent. Les modes de gestion intègrent des pratiques favorisant une baisse des impacts sur les milieux.

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En dépit d'un repeuplement des milieux ruraux, l'autogestion citoyenne bénéficie à la biodiversité ordinaire, avec des conséquences positives : l'arrêt de l'artificialisation sur le littoral, dans les vallées alpines, en région parisienne ; l'interruption de la fragmentation par les grandes infrastructures ; la diminution de l'exploitation intensive et de la pollution dans les milieux agricoles et la valorisation des milieux forestiers par une gestion améliorée liée aux questions énergétiques. La biodiversité remarquable est cependant moins protégée.

 
 
 

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Site mis à jour le 27 juillet 2015
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